Anjou - Département de Maine-et-Loire
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Boudré, restauration de la lande

Landes se développant sur l'Hippodrome de Boudré
Landes se développant sur l'Hippodrome de Boudré © Département de Maine-et-Loire

Dans le cadre de la gestion de l’ENS de Boudré, le Département mène des actions pour restaurer la lande de l’hippodrome.

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L’ancien hippodrome auparavant lieu d’accueil de nombreuses courses hippiques est devenu aujourd’hui un milieu naturel riche présentant un grand intérêt pour la biodiversité.
Une végétation basse se développe sur ses sols sableux ou s’étendent callunes et bruyères. Les landes abritent une multitude d’espèces végétales et animales ; des oiseaux comme l'Engoulevent d’Europe, la Fauvette pitchou ou l’Alouette lulu dépendent de ce milieu.
Pour éviter qu’il se referment et voir disparaître les espèces typiques des landes, le Département y mène une gestion spécifique.

Bucheronnage et débroussaillage sélectif

En mars 2024, d’importantes coupes d’arbres ont été réalisées par l’office national des forêts (ONF). Ces abattages ne sont pas faits au hasard, seul les résineux ont été supprimés tandis que les feuillus ont été conservés. Les arbres coupés ont été valorisés par l’ONF.
Quant aux jeunes pousses de résineux, elles ont été débroussaillées ou arrachées par une entreprise d’insertion. Certaines branches ont été utilisées pour former des tas ou les animaux peuvent se cacher ou même se loger. En pourrissant ces tas de branches mortes fournirons de la nourriture et un abri à des millions d’insectes.
Cette opération de grande ampleur a permis de rouvrir les milieux et de permettre aux espèces de retrouver de bonnes conditions de vie et ainsi de favoriser leur préservation

De grands herbivores pour l’entretien

Avec près de 17 ha à entretenir, pour maintenir ces milieux ouverts et cette végétation basse, le Département a fait le choix d’introduire des grands herbivores sur l’hippodrome de Boudré.
Kosiusko, Jurane, Jolaine, Oselle, et Osmunda, des chevaux tarpans de Bilgoraj sont arrivés au mois d’avril 2024. Dotés d’une résistance naturelle, ces proches descendants du cheval primitif européen, ont en commun avec leur illustre ancêtre une robe « gris souris » qui évolue au fil des saisons, une bande scapulaire au niveau des épaules, des zébrures au niveau des membres et une crinière hérissée.
Ils vivent en autonomie en se nourrissant exclusivement des végétaux de l’hippodrome. En les consommant, ils participent au maintien de la lande, et contribuent à la préservation de la biodiversité de ce site.

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