Anjou - Département de Maine-et-Loire
Nature Protégeons les espaces naturels de l'Anjou

Les libellules du Plessis-Macé

Agrion Jouvencelle © Vincent Lombard

Depuis 2018, le Département suit l’évolution des odonates, plus connus sous le nom de libellules, à l’espace naturel sensible du Parc du château du Plessis-Macé.

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Avec ses mares, ses prairies et son ruisseau, l’ENS du Plessis-Macé réunit les conditions idéales pour accueillir des libellules. Parfaites bio-indicatrices de nos milieux naturels, leur présence est signe d’un écosystème en bonne santé.

Une vie aquatique méconnue

Les libellules sont souvent associées à des individus terrestres volants, mais savez-vous, qu’avant de devenir ces insectes vifs, élégants et colorés, elles vivent de nombreuses transformations ?

Les libellules connaissent trois grandes étapes majeures au cours de leur cycle de vie. Tout commence dans l’eau. Les deux premières phases, l’œuf puis la larve, se déroulent en milieux aquatiques. Les larves peuvent rester dans l’eau de quelques semaines à plusieurs années selon les espèces. Lors de la troisième et dernière étape de transformation, la larve se hisse hors de l’eau pour se métamorphoser en libellule. Son exuvie (ancienne peau de la larve) est souvent retrouvée accrocher sur les plantes aquatiques.

Le suivi des libellules pour en apprendre plus sur l’état des milieux

L’été est la saison idéale pour les observer au stade adulte. Tous les deux ans, les naturalistes réalisent des relevés qui permettent de suivre l’évolution des espèces d’odonates. La présence de libellules est un bon indicateur de l’état des milieux humides. Ainsi, en étudiant les odonates, nous pouvons suivre l’évolution des écosystèmes.

Prospections 2024

Pour maintenir des milieux accueillant des libellules sur l’ENS du Plessis-Macé, le Département mène depuis de nombreuses années diverses actions en faveur de la biodiversité : création et restauration de mares, restauration de ruisseau, gestion pastorale des prairies, plantation de haies…
Aujourd’hui, 41 espèces différentes sont recensées sur l’ENS, soit près de 60 % des espèces présentes dans toute la région des Pays-de-la-Loire. Les résultats confirment que les actions menées sont bénéfiques à la préservation de milieux de qualité. En effet, en restaurant une mare en 2022, les espèces recensées sur cette mare ont été multipliées par 8.

Pour en savoir plus sur les odonates du Département !

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