Anjou - Département de Maine-et-Loire
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Ruisseau de la Riverolle

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Le ruisseau de la Riverolle constitue un réservoir biologique majeur du Baugeois. Son vallon, très forestier, s’étend sur les communes de Mouliherne et Auverse. Il abrite de nombreuses zones humides : des saulaies, des aulnaies, quelques prairies, des étangs et des marécages tourbeux... Faune comme flore s’y font d’une richesse exceptionnelle. Des actions de restauration y sont menées afin que cette petite vallée conserve tout son intérêt pour la biodiversité. Le syndicat mixte du bassin de l’Authion et de ses affluents, est particulièrement impliqué dans celles-ci. Il réalise notamment des travaux visant à améliorer la continuité écologique afin de faciliter la circulation des poissons et des sédiments.

Faune et flore du Ruisseau de la Riverolle

Des poissons aux insectes, une faune remarquable

Dans le ruisseau de la Riverolle, la Truite Fario et la Vandoise côtoient le Chabot commun. Au-dessus de l’eau volent le Martin pêcheur et la Bergeronnette des ruisseaux. De nombreux autres oiseaux ont été observés sur le site dont des rapaces : le Balbuzard pêcheur, le Busard Saint-Martin, le Circaète Jean-le-Blanc…

Le nombre de chauves-souris inventoriées sur le site (12 espèces) est par ailleurs très élevé. Les Grand et Petit Rhinolophe, la Pipistrelle de Nathusius ou encore l’Oreillard gris visitent notamment le vallon.

La présence d’amphibiens menacés est également à noter, comme celle de la Grenouille rousse.

Les Odonates (Libellules et Demoiselles) sont ici très diversifiés : quarante espèces y ont été observées ! Certaines Libellules rasent le cours d’eau, comme l’Orthétrum bleuissant et le Cordulégastre annelé, d’autres préfèrent les eaux plus calmes, tel l’Anax napolitain.

Des plantes fragiles et peu communes

Le long de la Riverolle se cachent des espèces végétales que l’on ne rencontre que peu fréquemment. L’Utriculaire citrine, une plante carnivore, se développe ainsi dans les eaux calmes. Le Jonc à tépales obtus borde quant à lui les zones humides.

Les boisements rivulaires accueillent notamment l’Osmonde royale, une fougère, la Circée de Paris ou encore la trop rare Parisette à quatre feuilles.

La Fritillaire pintade, plus commune mais emblématique de l’Anjou, investit pour sa part les pelouses humides.

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